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2000

Dupa focurile de artificii ale postmodernismului si experimentelor de tot felul care marcheaza literatura ultimelor decenii, Felicia Mihali are curajul sa scrie realist, abia deghizind numele personajelor sale, foarte cunoscute de altfel, sub transparente anagrame. Exista in Eu, Luca si chinezul doua romane a caror coeziune e asigurata de personajul narator, marcat puternic de trasaturi autobiografice : pe de o parte, este vorba de evolutia personajului principal in lumea presei scrise, in care tine o rubrica de stiri culturale intotdeauna sufocata de stirile de ultima ora, de noutatile de senzatie si de cancanuri despre oameni politici sau personaje la moda. Pe de alta parte, incrustata ca o piatra pretioasa in interiorul acestei materii dure si cenusii a existentei sale publice, o poveste de dragoste intre tinara femeie-narator si Yang, un chinez care face in Romania un stagiu de medic. Aceasta poveste de dragoste al carui anotimp pare sa fie toamna, de la inceput pina la sfirsit,  este marcata de semnul esecului inca de la prima intilnire a celor doi.

Scriitura Feliciei Mihali, o data mai mult, nu isi dezamageste publicul. Realist, vadind un simt al observatiei si al detaliului aproape nefiresc, jucind in acelasi timp pe registrele umorului, ale cinismului si ale poeziei, romanul Eu, Luca si chinezul merita intreaga atentie a cititorului.

Eu, Luca si Chinezul, un roman qui fera des ennuis même au Président du pays

Après une parabole biblique greffée sur la civilisation chinoise, la jeune écrivaine se tourne vers la réalité immédiate, avec un roman d’une actualité violente. Après le livre de début, Le Pays du Fromage, qui décrivait d’un œil cynique, mais sincère, le monde dégénéré du village roumain contemporain, c’est la ville qui entre dans l’attention de l’écrivaine, éduquée à l’école dure du journalisme roumain depuis ’89.

L’ÉVÉNEMENT DU WEEK-END, 3 mars, 2000

Love Story et presse de scandale

Après Le Pays du Fromage et La Petite Histoire, publiés l’année dernière, Felicia Mihali s’impose de nouveau dans les premières lignes avec un roman surprenant, qu’on lit du bout du souffle. Cette fois, le crayon aigu de l’écrivaine attaque un monde très familier pour elle, la rédaction d’un journal de scandale…. Les deux narrations qui s’entrecoupent sur un chemin sinueux, font preuve d’un talent bien cultivé, d’une vocation de véritable psychologue, d’une admirable capacité de bâtir des personnages et de décrire des morceaux de la vie réelle. Eu, Luca si Chinezul nous confirme, après les autres deux romans, que Felicia Mihali représente une voix vigoureuse et singulière de la littérature roumaine actuelle.

Gabriela Hurezean, NATIONAL, 23 février, 2000

Formula AS

Le troisième roman de Felicia Mihali, paru en moins d’un an après le premier, prouve qu’elle est une écrivaine professionnelle, de longue distance, vouée au succès populaire, bien qu’elle n’écrive point ce qu’on appelle « littérature de consommation« . Le talent et la facilité d’écrire dans des registres assez différents, le fait qu’elle n’écrive pas seulement pour le divertissement, mais parce qu’elle a vraiment quelque chose à dire, me détermine à lui prédire une carrière littéraire brillante.

Adriana Bittel, FORMULA AS, 20-27 mars, 2000

Eu, Luca si chinezul des coulisses médias et de l’amour oriental

L’auteure du Pays du Fromage et de La Petite Histoire récidive. Pendant les derniers huit mois elle est arrivée à la performance unique de donner sur le marché des livres encore un volume, Moi, Luca et le Chinois….Les deux mondes, surpris d’une manière tout à fait différente de la mode littéraire actuelle, confirment l’unicité d’une voix très originale d’une écrivaine qui appartient déjà au prochain millénaire.

Corneliu Ciocan, L’ÉVÉNEMENT DU JOUR, 1 mars 2000

Metrobus

« J’ai essayé de décrire le plus fidèlement possible le monde de la presse écrite où règne le goût pour la violence et très peu l’appétit pour la culture……Je reconnais que je suis une écrivaine extrêmement cynique. Je me suis questionnée moi-même à ce sujet et je me suis rendu compte que j’ai gagné cette qualité à l’école de la littérature néerlandaise…..Luca est un alter ego masculin. Il est l’ami idéal qui m’a sauvée de l’encombrement. Luca est l’image même de la culture qui nous semble faible, vulnérable, mais qui est très résistante pour autant. »

interview réalisée par Mariana Nicolae, METROBUS, 28 février, 2000